Sources images:
Chevaux tirant du bois: TOUCHERDUBOIS. Collection thématique, [En ligne], aucune information, [http://www.toucherdubois.ca/tdb/item.php?th eme=20&item=1700&lang=fr], (29/12/13).
Travail au champ: MUSÉE ST-EPHREM. 100 ans de mérite agricole, [En ligne], 2011, [http://museestephrem.com/cent-ans-de-merite-agricole/ce nt-ans-de-merite-agricole-lexposition/], (1/01/14).
Chevaux tirant du bois: TOUCHERDUBOIS. Collection thématique, [En ligne], aucune information, [http://www.toucherdubois.ca/tdb/item.php?th eme=20&item=1700&lang=fr], (29/12/13).
Travail au champ: MUSÉE ST-EPHREM. 100 ans de mérite agricole, [En ligne], 2011, [http://museestephrem.com/cent-ans-de-merite-agricole/ce nt-ans-de-merite-agricole-lexposition/], (1/01/14).
«Sa puissance et sa résistance ont accompagné le développement du monde occidental depuis le milieu du Moyen Âge. Cheval de trait et de labour, la Révolution industrielle ne l'a pas mis au chômage, bien au contraire. Il en sera un des artisans...»
-DELBECQ, Denis, «L’emploi de la force», Les cahiers science & vie, n°141, (novembre 2013), p.52-59.
Le cheval en campagne
Dès le début de son utilisation, le cheval bouleversa totalement le mode de vie de l’homme. Grâce aux progrès entraînés par l’exploitation de la force et la vitesse de l’équidé, le complexe agro-pastoral du Néolithique qui était essentiellement sédentaire commença à se séparer en deux genres de vie très différents à partir de 3000 avant J.C. D’un côté se trouvait les communautés villageoises où dominait majoritairement l’agriculture alors que de l’autre côté se trouvait des communautés développant une forme d’économie pastorale ou agro-pastorale qui se spécialisait de plus en plus tout en devenant mobile.
Même s’il est utilisé pour le trait et le labour à partir du 10ème siècle, le cheval demeura le privilège des riches jusqu’au 13ème siècle où il devint omniprésent à la ferme, dans les champs et sur les chemins. Un cheval qui travaillait au champ y restait environ 10 heures par jour en marchant un total de 25 à 30 kilomètres par jour.
Rendu au 16ème siècle, les chevaux représentaient tant les moteurs que le symbole d’une grande plantation. Ils étaient les piliers du système, car les agriculteurs étaient devenus totalement dépendants d’eux tant pour le labour des terres que pour les transports à l’intérieur et à l’extérieur de la plantation. Pas de chevaux, pas de ferme puisqu’ils fournissaient à eux seuls la grande majorité de la force requise par le système. C’est vers 1750 que la présence du cheval se généralisa dans les campagnes.
Vers la fin du 17ème siècle, une exploitation de grande taille nécessitait au moins une vingtaine de chevaux dont deux étaient utilisé comme chevaux de selle et le reste utilisés comme chevaux de labour. Lors du 18ème siècle, les États-Unis démontraient une grande puissance de céréaliculture et c’était principalement grâce aux chevaux de labour de qualité qu’ils importaient d’Europe.
Même s’il est utilisé pour le trait et le labour à partir du 10ème siècle, le cheval demeura le privilège des riches jusqu’au 13ème siècle où il devint omniprésent à la ferme, dans les champs et sur les chemins. Un cheval qui travaillait au champ y restait environ 10 heures par jour en marchant un total de 25 à 30 kilomètres par jour.
Rendu au 16ème siècle, les chevaux représentaient tant les moteurs que le symbole d’une grande plantation. Ils étaient les piliers du système, car les agriculteurs étaient devenus totalement dépendants d’eux tant pour le labour des terres que pour les transports à l’intérieur et à l’extérieur de la plantation. Pas de chevaux, pas de ferme puisqu’ils fournissaient à eux seuls la grande majorité de la force requise par le système. C’est vers 1750 que la présence du cheval se généralisa dans les campagnes.
Vers la fin du 17ème siècle, une exploitation de grande taille nécessitait au moins une vingtaine de chevaux dont deux étaient utilisé comme chevaux de selle et le reste utilisés comme chevaux de labour. Lors du 18ème siècle, les États-Unis démontraient une grande puissance de céréaliculture et c’était principalement grâce aux chevaux de labour de qualité qu’ils importaient d’Europe.
L’arrivée des
techniques de hersage des terres où la vitesse est un facteur essentiel permit
aux chevaux de définitivement remplacer les bœufs dans les champs. En effet,
les bœufs possédaient, oui, la force, mais n’avaient pas la vitesse nécessaire
pour ce travail en comparaison à celle des chevaux.
Durant tout le 19ème siècle, le cheval sera le pilier du système agricole. Effectivement, le cheval aura permis la mécanisation agricole, car sa force de traction permettait d’activer toutes sortes de technologie. Ce fut tout d’abord aux États-Unis, en 1835, qu’on vit apparaître les premières technologies agricoles avec l’invention de la moissonneuse et de la batteuse. Le cheval sera utilisé tant pour le travail de la terre, la récolte à l’aide de la moissonneuse-lieuse et pour la transformation des produits dans les moulins ou autres. La mécanisation de l’agriculture entraîna par conséquent une augmentation de chevaux dans les campagnes puisqu’ils étaient utilisés pour tirer la machinerie. C’est aussi à cette époque qu’on vit apparaître les grandes attelées. Ces dernières étaient des attelages pouvant aller de 20 à 50 chevaux qui avaient comme but principal de tirer la machinerie. Elles résistèrent à l’implantation des technologies agricoles jusqu’en 1955, année où elles furent totalement remplacées par la machinerie. En effet, ce fut jusqu’aux années 1950 qu’on dénombrait plus de 3 millions de chevaux dans les campagnes de France.
De plus, les chevaux auront aussi leur place hors des plantations agricoles. En effet, les territoires des landes et des montagnes trouvèrent chez les chevaux un outil rentable leur permettant l’ouverture des terroirs et une croissance plus rapide. Les chevaux seront aussi utilisés pour le maniement et la garde du bétail dans la majorité des pays et ce, encore aujourd’hui, dans certaines régions d’Asie, d’Australie, d’Amérique du Nord et du Sud, d’Espagne, de France et de Camargue.
Durant tout le 19ème siècle, le cheval sera le pilier du système agricole. Effectivement, le cheval aura permis la mécanisation agricole, car sa force de traction permettait d’activer toutes sortes de technologie. Ce fut tout d’abord aux États-Unis, en 1835, qu’on vit apparaître les premières technologies agricoles avec l’invention de la moissonneuse et de la batteuse. Le cheval sera utilisé tant pour le travail de la terre, la récolte à l’aide de la moissonneuse-lieuse et pour la transformation des produits dans les moulins ou autres. La mécanisation de l’agriculture entraîna par conséquent une augmentation de chevaux dans les campagnes puisqu’ils étaient utilisés pour tirer la machinerie. C’est aussi à cette époque qu’on vit apparaître les grandes attelées. Ces dernières étaient des attelages pouvant aller de 20 à 50 chevaux qui avaient comme but principal de tirer la machinerie. Elles résistèrent à l’implantation des technologies agricoles jusqu’en 1955, année où elles furent totalement remplacées par la machinerie. En effet, ce fut jusqu’aux années 1950 qu’on dénombrait plus de 3 millions de chevaux dans les campagnes de France.
De plus, les chevaux auront aussi leur place hors des plantations agricoles. En effet, les territoires des landes et des montagnes trouvèrent chez les chevaux un outil rentable leur permettant l’ouverture des terroirs et une croissance plus rapide. Les chevaux seront aussi utilisés pour le maniement et la garde du bétail dans la majorité des pays et ce, encore aujourd’hui, dans certaines régions d’Asie, d’Australie, d’Amérique du Nord et du Sud, d’Espagne, de France et de Camargue.
La promenade en traîneau de Robert Cauchon
Différents types de voitures et leurs usages
Même si les chevaux ont
été abondamment utilisés sur les terres agricoles, il ne faut pas oublier
qu’ils ont eut un grand rôle à jouer dans le transport des biens et des
personnes. Ils ont tirés des charges pendant des siècles, passant des buches de
bois sur les traînes à bâtons aux passagers dans les berlines.
Au Québec, le premier «véhicule» à être tiré par les chevaux a été la traîne à bâtons. Cette dernière était majoritairement utilisée en hiver et servait à transporter le bois, les poches de grain et les bagages ainsi qu’à conduire les enfants à l’école. La traîne à bâtons était conçue de façon assez simple. Elle consistait en un plancher de bois où se tenaient quatre bâtons verticaux ainsi qu’un panneau avant appelé pare-neige.
Après la traîne à bâtons vint la berline en forme de barque qui fut suivie, plus tard, par la berline traditionnelle. Cette dernière était, en gros, une traîne à bâtons où on aurait remplacé les bâtons par des panneaux latéraux et arrière ainsi qu’ajouté deux sièges amovibles. La berline était utilisée pour le transport de passagers, de bagages, de poches de moulée, de bois et de petits animaux et était utilisée du début du 20ème siècle jusqu’en 1950.
Ce fut vers 1850 qu'apparurent les premières carrioles. Pour les utiliser l’hiver, on remplaçait les roues par des patins. Pour affronter ces rudes froids et les vents, les panneaux arrière et latéraux augmentèrent, ce qui entraîna l’apparition des portières ainsi que, parfois, de toits. Les voitures de la sorte continuèrent d’évoluer jusqu’aux voitures de luxe dont nous nous faisons très facilement une image mentale.
En plus des voitures personnelles des paysans, on retrouvait aussi les voitures des travailleurs tels que les facteurs, les laitiers ou les boulangers. La voiture des postiers ressemblait à une sleigh où on aurait ajouté un poêle brûlant des copeaux de bois pour que le facteur puisse se réchauffer, car le courrier était livré à chaque jour et ce, peu importe les conditions. La voiture de boulanger ressemblait à une berline qui aurait été transformée dans le but d’accueillir une grosse caisse pour le pain alors que le boulanger restait debout à l’avant. Le boulanger allait livrer ses pains deux fois par semaine et connaissait les commandes de chaque famille par cœur. Dans le cas de l’épicier, sa voiture était semblable à celle du boulanger, comme l’était celle du laitier, par contre, il faisait sa tournée de façon hebdomadaire.
Une des plus importantes se trouva à être la sleigh plate. En effet, c’était celle-ci qui permettait le transport, après la traîne à bâtons, du bois, du fumier et autres. C’est grâce à elle que le bois de construction ainsi que le bois de chauffage pouvaient être acheminés aux paysans et que le fumier pouvait être acheminé aux champs où il trouverait finalement son utilité.
Au Québec, le premier «véhicule» à être tiré par les chevaux a été la traîne à bâtons. Cette dernière était majoritairement utilisée en hiver et servait à transporter le bois, les poches de grain et les bagages ainsi qu’à conduire les enfants à l’école. La traîne à bâtons était conçue de façon assez simple. Elle consistait en un plancher de bois où se tenaient quatre bâtons verticaux ainsi qu’un panneau avant appelé pare-neige.
Après la traîne à bâtons vint la berline en forme de barque qui fut suivie, plus tard, par la berline traditionnelle. Cette dernière était, en gros, une traîne à bâtons où on aurait remplacé les bâtons par des panneaux latéraux et arrière ainsi qu’ajouté deux sièges amovibles. La berline était utilisée pour le transport de passagers, de bagages, de poches de moulée, de bois et de petits animaux et était utilisée du début du 20ème siècle jusqu’en 1950.
Ce fut vers 1850 qu'apparurent les premières carrioles. Pour les utiliser l’hiver, on remplaçait les roues par des patins. Pour affronter ces rudes froids et les vents, les panneaux arrière et latéraux augmentèrent, ce qui entraîna l’apparition des portières ainsi que, parfois, de toits. Les voitures de la sorte continuèrent d’évoluer jusqu’aux voitures de luxe dont nous nous faisons très facilement une image mentale.
En plus des voitures personnelles des paysans, on retrouvait aussi les voitures des travailleurs tels que les facteurs, les laitiers ou les boulangers. La voiture des postiers ressemblait à une sleigh où on aurait ajouté un poêle brûlant des copeaux de bois pour que le facteur puisse se réchauffer, car le courrier était livré à chaque jour et ce, peu importe les conditions. La voiture de boulanger ressemblait à une berline qui aurait été transformée dans le but d’accueillir une grosse caisse pour le pain alors que le boulanger restait debout à l’avant. Le boulanger allait livrer ses pains deux fois par semaine et connaissait les commandes de chaque famille par cœur. Dans le cas de l’épicier, sa voiture était semblable à celle du boulanger, comme l’était celle du laitier, par contre, il faisait sa tournée de façon hebdomadaire.
Une des plus importantes se trouva à être la sleigh plate. En effet, c’était celle-ci qui permettait le transport, après la traîne à bâtons, du bois, du fumier et autres. C’est grâce à elle que le bois de construction ainsi que le bois de chauffage pouvaient être acheminés aux paysans et que le fumier pouvait être acheminé aux champs où il trouverait finalement son utilité.