Sources images:
Conquête de l'Ouest: ROUTARD. Les Indiens d'Amérique du nord, la conquête de l'Ouest, [En ligne], 2013,[http://www.routard.com/mag_dossier/id_dm/ 101/ordre/4.htm], (30/12/13).
Représentation de la conquête de l'Ouest: WIKIPEDIA. Conquête de l'Ouest, [En ligne], 2013, [http://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_d e_l%27Ouest#La_guerre_contre_le_Mexique], (31/12/13).
Tableau Habitant fuyant le poste de péage de Cornelius Krieghoff: ENCYCLOPÉDIE DU PATRIMOINE CULTUREL DE L'AMÉRIQUE FRANÇAISE. Cheval canadien, joyau du patrimoine agricole du Québec, [En ligne], 2007, [http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article- 94/Cheval_Canadi en,_joyau_du_patrimoine_agricole_ du_Qu%C3%A9bec.html#.UsIgW_TuKWZ], (30/12/13).
Conquête de l'Ouest: ROUTARD. Les Indiens d'Amérique du nord, la conquête de l'Ouest, [En ligne], 2013,[http://www.routard.com/mag_dossier/id_dm/ 101/ordre/4.htm], (30/12/13).
Représentation de la conquête de l'Ouest: WIKIPEDIA. Conquête de l'Ouest, [En ligne], 2013, [http://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_d e_l%27Ouest#La_guerre_contre_le_Mexique], (31/12/13).
Tableau Habitant fuyant le poste de péage de Cornelius Krieghoff: ENCYCLOPÉDIE DU PATRIMOINE CULTUREL DE L'AMÉRIQUE FRANÇAISE. Cheval canadien, joyau du patrimoine agricole du Québec, [En ligne], 2007, [http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article- 94/Cheval_Canadi en,_joyau_du_patrimoine_agricole_ du_Qu%C3%A9bec.html#.UsIgW_TuKWZ], (30/12/13).
«Par l’élévation de la position qu’il procure à l’homme juché sur son dos que par la vitesse de transport qu’il autorise (dix fois supérieure à celle du bœuf attelé), le cheval a fait découvrir aux cavaliers des horizons et des dimensions de l’espace insoupçonnés jusqu’alors. Rien de plus, rien de moins.»
-DIGARD, Jean-Pierre. Une histoire du cheval – Art, techniques et société, Paris, Actes Sud, 2004, 207p.
Colonisation et conquête
Une histoire espagnol
«les Espagnols ont fait
de la découverte et la colonisation du Nouveau Monde une véritable épopée
équestre, et de l’Amérique le lieu de l’éclosion de nouvelles civilisations du
cheval» p.116 Une histoire du cheval
Lorsque Christophe Colomb a introduit les chevaux en Amérique, il n’a pas simplement changé la façon dont la conquête des Amériques allait se faire, mais bien comment toute la vie américaine serait organisée durant les prochains siècles. Les peuples d’Amérique, tant les colonisateurs que les Amérindiens s’entichèrent et devinrent totalement dépendants de ces équidés. Avec l’expansion territoriale des Espagnols en Amérique, les chevaux arrivèrent au Mexique en 1524, au Pérou en 1532 et en Floride en 1538.
Un peu avant les années 1600, une grande hausse du nombre de chevaux dans les élevages fut constatée même que, dans certains cas, une grande quantité de chevaux s’échappait lorsque les estancias devenaient trop peuplées. Ces chevaux créèrent la race des Mustangs représentant les chevaux sauvages de retour en Amérique après s’être éteints depuis des millénaires. Au même moment, les révoltes indiennes contre les colonisateurs espagnols éclatèrent. Profitant que les Espagnols abandonnaient certains élevages dans des zones dangereuses et que les chevaux de ces derniers s’enfuyaient, les Indiens commencèrent à apprivoiser les chevaux. Ce fut donc au début du 17e siècle que les Indiens du Chaco et les Chichimèques commencèrent à dompter ces bêtes.
La domestication du cheval par les Indiens eut plusieurs conséquences majeures dans leur mode de vie. Tout d’abord, ils obtinrent une plus grande mobilité grâce à la monte des équidés. En apprivoisant ces chevaux, le mode de vie des Amérindiens se transforma tranquillement pour devenir totalement centrés autour d’une culture du cheval. Chez les peuples nomades, ce mode de vie s’orientait plus vers une culture de chasseurs à cheval alors que chez les peuples sédentaires, on parle plus d’une culture pastorale donc d’élevage de troupeaux ou de déplacements graduels en fonction des déplacements d’un troupeau. En plus de développer leurs techniques de chasse, les Indiens développèrent leurs techniques de combat ce qui leur permit d’atteindre leur but principal : se défendre contre les envahisseurs espagnols. Par conséquent, les Araucans du Chili et les Indiens de Patagonie transformèrent les prairies d’Argentines en Far West semblable au Far West américain bien où s’affrontait colonisateurs et Indiens.
Lorsque Christophe Colomb a introduit les chevaux en Amérique, il n’a pas simplement changé la façon dont la conquête des Amériques allait se faire, mais bien comment toute la vie américaine serait organisée durant les prochains siècles. Les peuples d’Amérique, tant les colonisateurs que les Amérindiens s’entichèrent et devinrent totalement dépendants de ces équidés. Avec l’expansion territoriale des Espagnols en Amérique, les chevaux arrivèrent au Mexique en 1524, au Pérou en 1532 et en Floride en 1538.
Un peu avant les années 1600, une grande hausse du nombre de chevaux dans les élevages fut constatée même que, dans certains cas, une grande quantité de chevaux s’échappait lorsque les estancias devenaient trop peuplées. Ces chevaux créèrent la race des Mustangs représentant les chevaux sauvages de retour en Amérique après s’être éteints depuis des millénaires. Au même moment, les révoltes indiennes contre les colonisateurs espagnols éclatèrent. Profitant que les Espagnols abandonnaient certains élevages dans des zones dangereuses et que les chevaux de ces derniers s’enfuyaient, les Indiens commencèrent à apprivoiser les chevaux. Ce fut donc au début du 17e siècle que les Indiens du Chaco et les Chichimèques commencèrent à dompter ces bêtes.
La domestication du cheval par les Indiens eut plusieurs conséquences majeures dans leur mode de vie. Tout d’abord, ils obtinrent une plus grande mobilité grâce à la monte des équidés. En apprivoisant ces chevaux, le mode de vie des Amérindiens se transforma tranquillement pour devenir totalement centrés autour d’une culture du cheval. Chez les peuples nomades, ce mode de vie s’orientait plus vers une culture de chasseurs à cheval alors que chez les peuples sédentaires, on parle plus d’une culture pastorale donc d’élevage de troupeaux ou de déplacements graduels en fonction des déplacements d’un troupeau. En plus de développer leurs techniques de chasse, les Indiens développèrent leurs techniques de combat ce qui leur permit d’atteindre leur but principal : se défendre contre les envahisseurs espagnols. Par conséquent, les Araucans du Chili et les Indiens de Patagonie transformèrent les prairies d’Argentines en Far West semblable au Far West américain bien où s’affrontait colonisateurs et Indiens.
L'arrivée des chevaux en Nouvelle-France
Les chevaux jouèrent un
rôle très importants en Nouvelle-France et ce, dès l’arrivée du premier cheval, le
25 juin 1647, organisée par la Compagnie des Habitants. Plus tard, en 1665, le
roi Louis XIV y expédia 18 juments et 2 étalons, mais, malheureusement,
seulement 12 arrivèrent à Québec alors que les autres moururent en mer. Ces
chevaux sont à l’origine de la race de chevaux Canadiens bien connue aujourd’hui. Entre 1665 et 1671, un nombre élevé de chevaux seront importés de
France pour enrichir la race canadienne. Le nombre de chevaux connu au fil des
années une hausse remarquable passant de 1 en 1647, montant à 12 en 1665 et
atteignant 12 000 bêtes en 1760. Les premiers chevaux de Nouvelle-France
furent tout d’abord attribués à l’Église, mais la race chevaline devint très
rapidement populaire et devint la fierté des habitants dès que le nombre l’a
permis. Pour les habitants, le cheval servait pour tous les travaux, passant du
labour des champs au chemin de l’église le dimanche matin. La fierté associée
aux chevaux entraîna même à l’occasion des courses improvisées le dimanche
matin dans le but de déterminer quel était le cheval le plus vaillant du
village. Ces courses entraînèrent l’apparition des limites de vitesse dans les
villes telles que nous les connaissons aujourd’hui.
La Conquête de l'ouest
Au début des années
1800, Thomas Jefferson lança la conquête de l’Ouest jusqu’au Pacifique. La
première expédition de cette grande aventure relia Saint-Louis au Missouri à la
côte du Pacifique et s’étala de 1804 à 1806. Les 33 cavaliers participant
traversèrent les grandes plaines du centre des États-Unis, les montagnes
rocheuses à cheval et finirent par descendre le fleuve Colombia en canoë, outil
emprunté aux Indiens. Pendant les années 1840, de nombreuses expéditions
équestres dirigées par John Charles Fremont eurent lieu dans le but de
cartographier le territoire de l’ouest des États-Unis en entier. Fremont s’acquittera
aussi de la tâche d’entrer en contact avec les différentes tribus amérindiennes
de la région.
Pendant les années 1840, une idéologie bien particulière s’installa chez les Américains et se nommait «la Destinée manifeste». Cette idéologie représentait la croyance du peuple américain en leur droit divin de prendre possession des terres à l’ouest du continent et ce, malgré les Amérindiens et autres peuples y vivant déjà. Cette dernière entraîna les colons américains à s’installer au Texas, territoire appartenant au Mexique et a proclamé leur indépendance vis-à-vis celui-ci. Cette proclamation d’indépendance en 1835 entraîna une guerre qui scellera le différent en 1847. Après ce conflit, les États-Unis obtinrent, entre autres, la Californie, ce qui entraîna une ruée vers l’or d’une ampleur jamais rencontrée jusqu’à ce jour. La Conquête de l’Ouest s’arrêta pendant un certain moment dû à la Guerre de Sécession, mais elle reprit de plus belle après. Malgré les guerres indiennes des années 1860 ayant pour but de protéger les terres ancestrales et d’empêcher l’utilisation abusive des ressources naturelles, les Américains finirent par posséder l’ensemble du territoire américain. Rendu à la fin du 19e siècle, les tribus rebelles avaient été refoulées dans les réserves et les États-Unis formaient dorénavant une puissance industrielle et mondiale.
La Conquête de l’Ouest, s’étant déroulée en grande partie à cheval, a marqué à jamais la culture et le folklore américain, incrustant dans la mémoire de son peuple une histoire montée puissante et indestructible.
Pendant les années 1840, une idéologie bien particulière s’installa chez les Américains et se nommait «la Destinée manifeste». Cette idéologie représentait la croyance du peuple américain en leur droit divin de prendre possession des terres à l’ouest du continent et ce, malgré les Amérindiens et autres peuples y vivant déjà. Cette dernière entraîna les colons américains à s’installer au Texas, territoire appartenant au Mexique et a proclamé leur indépendance vis-à-vis celui-ci. Cette proclamation d’indépendance en 1835 entraîna une guerre qui scellera le différent en 1847. Après ce conflit, les États-Unis obtinrent, entre autres, la Californie, ce qui entraîna une ruée vers l’or d’une ampleur jamais rencontrée jusqu’à ce jour. La Conquête de l’Ouest s’arrêta pendant un certain moment dû à la Guerre de Sécession, mais elle reprit de plus belle après. Malgré les guerres indiennes des années 1860 ayant pour but de protéger les terres ancestrales et d’empêcher l’utilisation abusive des ressources naturelles, les Américains finirent par posséder l’ensemble du territoire américain. Rendu à la fin du 19e siècle, les tribus rebelles avaient été refoulées dans les réserves et les États-Unis formaient dorénavant une puissance industrielle et mondiale.
La Conquête de l’Ouest, s’étant déroulée en grande partie à cheval, a marqué à jamais la culture et le folklore américain, incrustant dans la mémoire de son peuple une histoire montée puissante et indestructible.