Source image: PALM BREWERIES. Utilisations du cheval de trait belge par le passé et aujourd'hui, [En ligne], Aucune information, [http://www.palmbrew eries.com/fr/er_stoeterij_t_verl.php], (4/01/14).
Transports d'équipements et d'artillerie
Les chevaux dans le
transport de l’artillerie sont apparus en même temps que cette dernière. En
effet, il était essentiel d’utiliser des chevaux pour le transport de cette
machinerie ayant un poids pouvant excéder une tonne. C’est donc avec
l’augmentation du nombre de pièces et de leur poids que le nombre de chevaux augmenta
de façon radicale dans le transport de guerre. Bien sûr, ils étaient utilisés
auparavant pour le transport de vivre et de matériel de toute nature bien avant
l’arrivée de l’artillerie. Un cheval travaillant dans le transport de matériel
et d’artillerie dans l’armée devait être capable de tracter 450 kg, de porter
145 kg pour ceux étant montés dans les attelages ou 25 kg pour ceux ne l’étaient pas. Dans les
conditions moyennes, un cheval parcourait de 20 à 30 km par jour en allant à
une vitesse de 8km/h sur les terrains favorables.
Les principaux désavantages des chevaux dans le transport d’artillerie était qu’un grand nombre de chevaux était nécessaire pour une seule pièce d’artillerie et que les attelages ne pouvaient pas se déplacer rapidement. Par exemple, pour le simple transport d’un canon de 75 mm ainsi que ses caissons de munitions, il fallait 6 chevaux chacun pour les tirés qui était chacun dirigé par trois conducteurs montés sur les chevaux de gauche. Il fallait aussi considérer deux chevaux supplémentaires pour l’officier et le brigadier. Au total, le convoi d’un canon et de ses munitions nécessitait 14 chevaux. Par contre, la traction hippomobile avait aussi ses avantages. Tout d’abord, les chevaux avaient la capacité de s’adapter au terrain dans lequel ils étaient ainsi qu’aux conditions météorologiques tout en ayant la possibilité d’emprunter des chemins qui demeuraient inaccessibles aux véhicules motorisés.
En temps régulier, environ 100 000 chevaux étaient nécessaire pour répondre aux besoins immédiats du transport de 4000 pièces d’artillerie de campagne et de 300 pièces d’artillerie lourde.
Au début du 20ème siècle, l’armée commença à motoriser les unités d’artillerie en remplaçant les chevaux par l’automobile. Seul le cheval du commandant et les chevaux d’artillerie de campagne demeurèrent. Ce fut un peu après 1935 que le cheval-tracteur disparu, laissant sa place au moteur dans les colonnes du train de pontons et les colonnes du train de pontons divisionnaires. Les états-majors de campagne et de régiments se débarrassèrent aussi totalement de leurs chevaux. En 1947, l’armée française comptait 5700 chevaux de selle, 19 400 chevaux de trait et 11 600 bêtes de somme alors que les besoins de traction hippomobile étaient encore considérables. Par contre le cheval-porteur de montagne demeura jusqu’en 1949 puisqu’il était impossible de se passer d’eux en terrains difficile jusqu’au développement des technologies. Avec les nouvelles technologies, l’artillerie de campagne hippomobile finit par totalement disparaître.
Les principaux désavantages des chevaux dans le transport d’artillerie était qu’un grand nombre de chevaux était nécessaire pour une seule pièce d’artillerie et que les attelages ne pouvaient pas se déplacer rapidement. Par exemple, pour le simple transport d’un canon de 75 mm ainsi que ses caissons de munitions, il fallait 6 chevaux chacun pour les tirés qui était chacun dirigé par trois conducteurs montés sur les chevaux de gauche. Il fallait aussi considérer deux chevaux supplémentaires pour l’officier et le brigadier. Au total, le convoi d’un canon et de ses munitions nécessitait 14 chevaux. Par contre, la traction hippomobile avait aussi ses avantages. Tout d’abord, les chevaux avaient la capacité de s’adapter au terrain dans lequel ils étaient ainsi qu’aux conditions météorologiques tout en ayant la possibilité d’emprunter des chemins qui demeuraient inaccessibles aux véhicules motorisés.
En temps régulier, environ 100 000 chevaux étaient nécessaire pour répondre aux besoins immédiats du transport de 4000 pièces d’artillerie de campagne et de 300 pièces d’artillerie lourde.
Au début du 20ème siècle, l’armée commença à motoriser les unités d’artillerie en remplaçant les chevaux par l’automobile. Seul le cheval du commandant et les chevaux d’artillerie de campagne demeurèrent. Ce fut un peu après 1935 que le cheval-tracteur disparu, laissant sa place au moteur dans les colonnes du train de pontons et les colonnes du train de pontons divisionnaires. Les états-majors de campagne et de régiments se débarrassèrent aussi totalement de leurs chevaux. En 1947, l’armée française comptait 5700 chevaux de selle, 19 400 chevaux de trait et 11 600 bêtes de somme alors que les besoins de traction hippomobile étaient encore considérables. Par contre le cheval-porteur de montagne demeura jusqu’en 1949 puisqu’il était impossible de se passer d’eux en terrains difficile jusqu’au développement des technologies. Avec les nouvelles technologies, l’artillerie de campagne hippomobile finit par totalement disparaître.