Sources images:
Grand attelage: LES ÉTUDES SORGUAISE. Sur les chemins de l'îles d'Oiselay, [En ligne], aucune information, [http://www.etudessorguaises.fr/index.php ?option=com_content&view=article&id=91:sur-les-chemins-de-lile-doiselay&catid=51:economie&Itemid=89], (29/12/13).
Attelage double tirant un chaland: CENTERBLOG. Halage des péniches avec des chevaux, [En ligne], 2011, [http://ronfleur.centerblog.net/6408550-halage-des-peniches-avec-des-chevaux], (29/12/13).
Grand attelage: LES ÉTUDES SORGUAISE. Sur les chemins de l'îles d'Oiselay, [En ligne], aucune information, [http://www.etudessorguaises.fr/index.php ?option=com_content&view=article&id=91:sur-les-chemins-de-lile-doiselay&catid=51:economie&Itemid=89], (29/12/13).
Attelage double tirant un chaland: CENTERBLOG. Halage des péniches avec des chevaux, [En ligne], 2011, [http://ronfleur.centerblog.net/6408550-halage-des-peniches-avec-des-chevaux], (29/12/13).
Le cheval de halage
Plusieurs techniques ont été utilisées au travers des âges dans le but de ramener les bateaux à la rive. Il y a eu tout d’abord la traction par l'Homme. Ce dernier, constatant que ses amis équins étaient beaucoup plus puissants que lui, a décidé de placer les équidés au bout du harnais. À partir de ce moment, les mariniers retrouvaient leur tâche grandement diminuée alors que celle de leurs bêtes venait d’atteindre des sommets. Par contre, cette pratique a été beaucoup plus utilisée en France que dans les autres pays. Le travail des chevaux consistait à faire traverser certaines zones moins navigables aux bateaux où ces derniers ne pouvaient circuler comme ils le faisaient en mer et consistait aussi à les aider à amarrer. Le halage s’effectuait grâce à une corde fixée à l’extrémité d’un mât du bateau, qui pouvait être couché pour passer sous les ponts. Bien sûr, ce câble devait être assez long pour que les chevaux ne tombent pas à l’eau.
Normalement, les chevaux travaillaient en attelage de 2 à 4 chevaux dépendamment de la charge et parcouraient de 25 à 30 km par jour. Lorsque la charge dépassait les 60 à 100 tonnes habituelles par bateau, des attelages beaucoup plus grands étaient nécessaires. En effet, des attelages de plus de 8 chevaux pouvaient être utilisés lorsque des convois de, par exemple, six bateaux (450 tonnes) devaient être remorqués. Dans ces occasions, les attelages avançaient d’environ 10 km par jour étant donné la grande charge qui leur était imposée. Le halage des bateaux représentait un travail très éprouvant et non sans risque. En effet, les chevaux travaillaient en moyenne seulement trois ans puisque, car de par la position du navire et la leur, la traction s’effectuait toujours en oblique, ce qui était très dure pour les épaules et les jambes des chevaux. C’était un travail non sans risque puisque, la corde pouvant être longue d’environ 80 mètres risquait toujours de se prendre dans une branche d’arbre ou autre, ce qui entraînerait le cheval à l’eau. C’est donc pourquoi le marinier conservait toujours un couteau accroché au harnais de son cheval afin d’être capable de couper la corde rapidement. Même si l’arrivée des moteurs perturba grandement l’industrie de la traction animale, on comptait toujours, en France en 1935, 1500 chevaux utilisés pour le halage des bateaux.
Normalement, les chevaux travaillaient en attelage de 2 à 4 chevaux dépendamment de la charge et parcouraient de 25 à 30 km par jour. Lorsque la charge dépassait les 60 à 100 tonnes habituelles par bateau, des attelages beaucoup plus grands étaient nécessaires. En effet, des attelages de plus de 8 chevaux pouvaient être utilisés lorsque des convois de, par exemple, six bateaux (450 tonnes) devaient être remorqués. Dans ces occasions, les attelages avançaient d’environ 10 km par jour étant donné la grande charge qui leur était imposée. Le halage des bateaux représentait un travail très éprouvant et non sans risque. En effet, les chevaux travaillaient en moyenne seulement trois ans puisque, car de par la position du navire et la leur, la traction s’effectuait toujours en oblique, ce qui était très dure pour les épaules et les jambes des chevaux. C’était un travail non sans risque puisque, la corde pouvant être longue d’environ 80 mètres risquait toujours de se prendre dans une branche d’arbre ou autre, ce qui entraînerait le cheval à l’eau. C’est donc pourquoi le marinier conservait toujours un couteau accroché au harnais de son cheval afin d’être capable de couper la corde rapidement. Même si l’arrivée des moteurs perturba grandement l’industrie de la traction animale, on comptait toujours, en France en 1935, 1500 chevaux utilisés pour le halage des bateaux.