Sources images:
Valkyrie: KAZEO. Skadinavia, le monde des Vikings, [En ligne], 2008, [http://skadinavia.kazeo.com/mythologie/walkyries,a27529.html], (28/12/13).
Lever du Soleil: MYTHOLOGICA. Eos, [En ligne], Aucune information, [http://mythologica.fr/grec/eos.htm], (28/12/13).
Valkyrie: KAZEO. Skadinavia, le monde des Vikings, [En ligne], 2008, [http://skadinavia.kazeo.com/mythologie/walkyries,a27529.html], (28/12/13).
Lever du Soleil: MYTHOLOGICA. Eos, [En ligne], Aucune information, [http://mythologica.fr/grec/eos.htm], (28/12/13).
Symbolisme du cheval
Tout
au long de son évolution, le cheval a eu une place très importante dans
différentes sociétés. En effet, avant même qu’il soit utilisé pour sa force, le
cheval portait déjà une symbolique très forte dans certaines cultures. Plus le
temps passait et plus les chevaux prenaient de la place dans les croyances
de leurs propriétaires et ce, peu importe leurs origines, leur religion ou l’époque à
laquelle ils ont vécu. Durant le paléolithique, la place principale du cheval dans la vie des humains se trouvait dans l’art. En effet, à cette époque, le cheval est l’animal qui est le plus souvent représenté dans les peintures sur les murs des cavernes. Dans ces peintures, le cheval se retrouvait toujours, à quelques exceptions près, en position de domination face aux autres animaux présents en étant positionné de façon à ce qu’il soit en tête de file, lorsqu’il y en a une, ou dans le but qu’il leur fasse face et souvent, dans ces deux cas, il se retrouvait au centre de la peinture.
Une des croyances les plus répandues et ayant affectée l’interprétation de plusieurs événements mythologiques dans les arts porte sur la couleur des chevaux, qu’ils soient blancs ou noirs. En effet, le cheval blanc est un symbole de lumière, de bonté et de noblesse alors que le cheval noir est un cheval mystérieux porteur de malheur ainsi qu'une créature des ténèbres. Par exemple, dans le Nouveau Testament, le troisième des quatre cavaliers de l’Apocalypse est monté sur un cheval noir et représenterait le fléau de la famine.
Une des croyances les plus répandues et ayant affectée l’interprétation de plusieurs événements mythologiques dans les arts porte sur la couleur des chevaux, qu’ils soient blancs ou noirs. En effet, le cheval blanc est un symbole de lumière, de bonté et de noblesse alors que le cheval noir est un cheval mystérieux porteur de malheur ainsi qu'une créature des ténèbres. Par exemple, dans le Nouveau Testament, le troisième des quatre cavaliers de l’Apocalypse est monté sur un cheval noir et représenterait le fléau de la famine.
Mythologie grecque
Ces équidés ont pris beaucoup de place dans les mythologies grecque et romaine. En effet, selon ces mythologies, le dieu grec Poséidon ou son équivalent romain Neptune, dieu de la mer et des tremblements de terre, est celui qui a créé le premier cheval et qui a appris aux hommes à monter un cheval à l’aide de la bride. Aussi, Zeus, le dieu du ciel et dieu suprême de cette mythologie, aurait puni Mélanippe la Sage en la transformant en cheval noir puisqu’elle manquait de discrétion et annonçait l’avenir de chacun à l’aide de son don de prophétie. Le lever du Soleil
Le symbole de lumière porté par les chevaux s’exprime dans plusieurs mythes et croyances lors du lever du Soleil. En effet, dans les mythologies grecque et romaine, la montée de l’astre du jour est représentée par le char d’Apollon tiré par un quadrige de chevaux blancs. Dans les mythes scandinaves, deux autres chevaux, Árvak et Alsvid, tirent le char de la déesse du Soleil Sól à travers le ciel à chaque jour et c’est leur crinière qui émet la lumière du jour. Le nom Árvak en vieux norrois signifie «Tôt levé» et le nom Alsvid signifie «Très rapide». |
Messager des dieux
Durant l’Antiquité, et ce, dans plusieurs religions ou croyances, le cheval était perçu comme un messager des dieux et jouaient un rôle d’oracle. Par exemple, dans la mythologie grecque, dans l’Iliade, la déesse Héra, femme de Zeus et déesse de la famille, confit au cheval d’Achille la mission d’aller annoncer à son maître la nouvelle de sa fin prochaine. Un autre exemple touche la montée sur le trône de l’Empire perse du roi Darius en 521 avant J-C. À la mort du roi Cambyse, sept jeunes princes perses conclurent un marché selon lequel celui dont le cheval hennirait le premier à partir du lever du Soleil deviendrait roi. Au final, ce fut l’étalon de Darius qui hennit le premier et ce, selon la légende, sous ordre des dieux. Le cheval : un bienfaiteur
Selon plusieurs mythes, le cheval aurait, tout au long de l’évolution des Hommes, contribué à leur bien-être en leur promettant de bonnes récoltes, en protégeant les peuples, etc. Selon les mythes des Bambaras du Mali, des génies bienfaisants montant des chevaux ailées provoqueraient des pluies fécondantes promettant à ce peuple de bonnes récoltes. Chez certains Amérindiens comme les Navajos, le peuple s’attirait la protection d’un cheval céleste à l’aide d’un chant magique. |
Un symbole... de mort
En plus d’être considéré comme un messager des dieux et d’être un symbole de lumière, cet animal porte aussi une connotation négative dans certaines sociétés et légendes. En effet, dans la mythologie germano-scandinave, les Valkyries, des guerrières au service d’Odin, le dieu-cheval maître des dieux, distribuent la mort sur les champs de bataille en étant montées sur des chevaux et emmènent les âmes des guerriers au palais d’Odin. Aussi, dans la religion musulmane, lors du miraj (ascension au ciel et entrevue avec la divinité) du Prophète, la tâche de L’amener au ciel fut donnée à la jument ailée al-Bouraq, le symbole par excellence du cheval guide des âmes. Dans ces deux croyances, les chevaux représentent à la perfection le rôle du cheval psychopompe qui a comme mission de guider les âmes dans la nuit de la mort. Chez les peuples sibériens, lorsqu’un cheval est sacrifié par un chaman, l’animal servira dans sa mort comme psychopompe. Le dieu psychopompe est représenté par un cheval dans la mythologie celtique gauloise et ainsi que dans bien d’autres croyances.
En plus d’être considéré comme un messager des dieux et d’être un symbole de lumière, cet animal porte aussi une connotation négative dans certaines sociétés et légendes. En effet, dans la mythologie germano-scandinave, les Valkyries, des guerrières au service d’Odin, le dieu-cheval maître des dieux, distribuent la mort sur les champs de bataille en étant montées sur des chevaux et emmènent les âmes des guerriers au palais d’Odin. Aussi, dans la religion musulmane, lors du miraj (ascension au ciel et entrevue avec la divinité) du Prophète, la tâche de L’amener au ciel fut donnée à la jument ailée al-Bouraq, le symbole par excellence du cheval guide des âmes. Dans ces deux croyances, les chevaux représentent à la perfection le rôle du cheval psychopompe qui a comme mission de guider les âmes dans la nuit de la mort. Chez les peuples sibériens, lorsqu’un cheval est sacrifié par un chaman, l’animal servira dans sa mort comme psychopompe. Le dieu psychopompe est représenté par un cheval dans la mythologie celtique gauloise et ainsi que dans bien d’autres croyances.
Source image: LE FIGARO. Le luxe aux pieds de la garde républicaine, [En ligne], 2007, [http://madame.lefigaro.fr/style/ luxe-pieds-de-garde--191012-301638?page=3], (29/13/12).
Le cheval s’est toujours distingué à travers les âges par son élégance, sa fougue, sa rapidité et son agilité. Par conséquent, il revêtait aussi une certaine valeur emblématique de noblesse. À travers notre histoire, l’élite dominante s’est toujours démarquée du peuple par les chevaux qu’elle possédait. Tout d’abord, durant le Moyen Âge, les chevaux de selle, plus élégants et rapides, étaient réservés à la noblesse tandis que les chevaux de trait étaient considérés comme les compagnons de labeur des paysans et des autres travailleurs. Sa valeur d’emblème a aussi entraîné des interdictions de monte touchant certaines catégories de population n’étant pas assez «nobles» pour obtenir le droits de monter un cheval. Puisqu’il portait une symbolique aussi forte, l’hippophagie fut aussi condamnée pendant un certain temps. À partir du Moyen Âge, le cheval a donc été l’emblème d’une élite et, assurant tout d’abord la force de l’élite, il a par la suite assuré la force des États en étant utilisé tant pour sa force de traction, mais aussi pour sa puissance de combattant. Puisque le cheval était l’emblème de l’élite durant du Moyen Âge, la chevalerie se trouvait au sommet de la hiérarchie sociale avec le roi comme chef. Les chevaux représentaient une dépense essentielle chez les nobles pour leur permettre de garder leur statut social. Par exemple, la maison du comte d’Artois en 1770, a dépensé environ 58% de son revenu annuel de 1,5 million de livres pour ses chevaux. Avec l’arrivée des différents attelages dans le transport, un plus grand écart se creusera puisque l’usage des chevaux dits nobles se distinguera encore plus de l’usage fait des autres chevaux. En effet, la richesse apparente de certains attelages de la bourgeoisie contrastait bien souvent avec les attelages de paysans, ayant comme seules utilités le travail et le déplacement au lieu d’être utilisé comme outil de réussite et de richesse.
En plus d’être un outil de distinction dans la société, le cheval aura aussi sa place comme symbole dans l’armée. En effet, le cheval était plus qu’un moyen de déplacement. Il représentait un statut social bien précis dans l’armée même et, c’est pourquoi, à une certaine époque, la proposition de démonter les vétérinaires des états-majors et les officiers du commissariat a été refusée puisque cette action aurait enlevé le symbole d’autorité à ses membres importants.
Dès la Rome impérial, le cavalier dominait dans l’échelle sociale jusqu’à peu récemment. L’ordre équestre était second dans la pyramide sociale de la société romaine et ce, juste après l’ordre sénatorial. Il dominait tant en terme de prestige que de richesse. Le cheval fut aussi, aux cours des âges, considéré comme un animal politique. En effet, de l’Antiquité à nos jours, le cavalier a été une représentation très éloquente de l’homme de pouvoir et c’est pourquoi, à chaque victoire de grandes guerres, les vainqueurs défilaient à cheval devant le peuple. En plus de représenté la puissance d’un gouvernement, le cheval souligne la puissance de son cavalier comme dirigeant d’un peuple. En d’autres mots, la capacité d’un cavalier à diriger son cheval représente sa capacité à diriger son peuple. Selon Daniel Roche dans la revue Science & Vie: «L’art équestre est un art de gouverner les hommes d’autant plus subtil et efficace qu’il donne lieu au minimum de manifestations extérieures.» Le roi devait donc être représenté en pleine capacité de ses moyens lorsqu’il se présentait à cheval. C’est donc pourquoi le cheval a réussi à survivre à son éviction des champs de bataille. Son symbole de puissance importait trop aux dirigeants pour qu’ils s’en défassent. Les hommes de pouvoir de César à Poutine se plaisaient à se montrer sur de nobles destriers pour démontrer leur puissance.
Le cheval s’est toujours distingué à travers les âges par son élégance, sa fougue, sa rapidité et son agilité. Par conséquent, il revêtait aussi une certaine valeur emblématique de noblesse. À travers notre histoire, l’élite dominante s’est toujours démarquée du peuple par les chevaux qu’elle possédait. Tout d’abord, durant le Moyen Âge, les chevaux de selle, plus élégants et rapides, étaient réservés à la noblesse tandis que les chevaux de trait étaient considérés comme les compagnons de labeur des paysans et des autres travailleurs. Sa valeur d’emblème a aussi entraîné des interdictions de monte touchant certaines catégories de population n’étant pas assez «nobles» pour obtenir le droits de monter un cheval. Puisqu’il portait une symbolique aussi forte, l’hippophagie fut aussi condamnée pendant un certain temps. À partir du Moyen Âge, le cheval a donc été l’emblème d’une élite et, assurant tout d’abord la force de l’élite, il a par la suite assuré la force des États en étant utilisé tant pour sa force de traction, mais aussi pour sa puissance de combattant. Puisque le cheval était l’emblème de l’élite durant du Moyen Âge, la chevalerie se trouvait au sommet de la hiérarchie sociale avec le roi comme chef. Les chevaux représentaient une dépense essentielle chez les nobles pour leur permettre de garder leur statut social. Par exemple, la maison du comte d’Artois en 1770, a dépensé environ 58% de son revenu annuel de 1,5 million de livres pour ses chevaux. Avec l’arrivée des différents attelages dans le transport, un plus grand écart se creusera puisque l’usage des chevaux dits nobles se distinguera encore plus de l’usage fait des autres chevaux. En effet, la richesse apparente de certains attelages de la bourgeoisie contrastait bien souvent avec les attelages de paysans, ayant comme seules utilités le travail et le déplacement au lieu d’être utilisé comme outil de réussite et de richesse.
En plus d’être un outil de distinction dans la société, le cheval aura aussi sa place comme symbole dans l’armée. En effet, le cheval était plus qu’un moyen de déplacement. Il représentait un statut social bien précis dans l’armée même et, c’est pourquoi, à une certaine époque, la proposition de démonter les vétérinaires des états-majors et les officiers du commissariat a été refusée puisque cette action aurait enlevé le symbole d’autorité à ses membres importants.
Dès la Rome impérial, le cavalier dominait dans l’échelle sociale jusqu’à peu récemment. L’ordre équestre était second dans la pyramide sociale de la société romaine et ce, juste après l’ordre sénatorial. Il dominait tant en terme de prestige que de richesse. Le cheval fut aussi, aux cours des âges, considéré comme un animal politique. En effet, de l’Antiquité à nos jours, le cavalier a été une représentation très éloquente de l’homme de pouvoir et c’est pourquoi, à chaque victoire de grandes guerres, les vainqueurs défilaient à cheval devant le peuple. En plus de représenté la puissance d’un gouvernement, le cheval souligne la puissance de son cavalier comme dirigeant d’un peuple. En d’autres mots, la capacité d’un cavalier à diriger son cheval représente sa capacité à diriger son peuple. Selon Daniel Roche dans la revue Science & Vie: «L’art équestre est un art de gouverner les hommes d’autant plus subtil et efficace qu’il donne lieu au minimum de manifestations extérieures.» Le roi devait donc être représenté en pleine capacité de ses moyens lorsqu’il se présentait à cheval. C’est donc pourquoi le cheval a réussi à survivre à son éviction des champs de bataille. Son symbole de puissance importait trop aux dirigeants pour qu’ils s’en défassent. Les hommes de pouvoir de César à Poutine se plaisaient à se montrer sur de nobles destriers pour démontrer leur puissance.
Les chevaux étant présents dans des religions, mythes et croyances de tous les continents, il est possible d’affirmer que cet animal a influencé de façon directe ou indirecte les actions de plusieurs peuples ayant menés au monde que nous connaissons aujourd’hui. Ils inspiraient la confiance à tous, leurs donnaient le courage d’aller défendre leur peuple et les encourageaient à regarder toujours plus loin au-delà de leurs frontières.